le 21 septembre 2013 : Moc chau (vietnam)

Il est 8h, je vais partir visiter le coin. J'ai prévu de louer une "moto" pour la journée, ça devrait être bien sympa. Ce matin, je vais essayer de trouver les fameux pruniers qui font la réputation de Moc Chau et j'irai faire un tour au milieu des champs de thé. A 14h, je vais récupérer le collégien que j'ai rencontré hier et on ira, ensemble, voir les chutes de Daï Yem. Il avait l'air vraiment heureux que je lui propose de me servir de guide.

Ici, les coqs ont un gros problème avec l'heure... ils chantent à partir de 3h jusqu'à 5h30...c'est légèrement énervant. La location de ma "moto" me coûte 150 000 dongs pour la journée (à chaque fois, c'est grosso-modo le même pris : entre 5 et 7 euro).

Je suis allé à Thuông cuông, petit village Hmong, où j'ai pu voir les pruniers que je cherchais. Par contre, ils commencent juste à bourgeonner. Fin septembre, ce n'est pas la bonne période pour les voir en fleur. Ca doit être magnifique tous ces arbres en fleur au milieu de ce paysage. En même temps, avec la différence de climat qu'il y a partout dans ce pays, c'est compliqué de pouvoir tout voir à la bonne période. C'est marrant, ici, les hommes et les femmes sont habillés avec le bas de leur costume traditionnel et le haut à la mode occidentale. Maintenant, direction les théiers. Quand on prend la route numéro 6, si vous arrivez de hanoï en direction de Moc Chau, sur votre gauche, vous trouverez, en vous enfonçant dans la campagne, les exploitations de lait et un peu plus loin, les pruniers. A votre droite, vous aurez des champs de thé à perte de vue. Là encore, il faut venir au moins fin octobre, voir novembre, pour les trouver en fleur.

Il est midi et demie, je vais rentrer à Moc chau pour manger et j'irai en suite récupérer mon mini-guide. Arrivé à 14h15, j'ai bien cru que mon petit collégien m'avait fait faux-bon. En fait, il se tenait derrière moi, je ne l'avais même pas remarqué... c'est lui qui m'a interpellé en me disant : "so, we are going ?"

Le site de Daï Yem est vraiment très joli. Ca vaut vraiment le détour. Par contre, tant qu'on est pas arrivé, il n'y a aucune indication. Aucun panneau. Ça va que mon guide connaît et que j'ai repéré sur une carte (au cas où il ne viendrait pas). Lorsque vous partez de Moc Chau, en direction de Son La, une fois sorti de la ville, vous prenez la première route à droite. Vous continuez sur quelques kilomètres et vous arrivez à une intersection avec seulement une route à gauche et une à droite. Vous prenez à gauche et c'est toujours tout droit. Vous tombez dessus au bout de 5 ou 6 kilomètres. Toujours pas de touristes. Enfin, quelques vietnamiens mais toujours pas d'occidentaux. Si vous vous y rendez en moto, on vous demandera 15 000 dongs pour la garer.

En revenant, j'ai décidé de prendre une petite route en terre pour voir ce qu'il y avait un peu plus loin. J'expliquai à Lee que nous allions en profiter pour voir d'autres choses. Il était d'accord mais ne connaissait pas alors il était un peu craintif. On s'est arrêté dans un petit village et je profite de Lee pour entamer une conversation avec les villageois. La photo de groupe a toujours un succès fou. Et puis elle permet de détendre l'athmosphère. On dû y rester une bonne heure. Lee était surpris de me voir faire en arrivant. J'étais presque plus à l'aise que lui. En rentrant sur Moc Chau, il m'a montré où vivaient ses grand parents, où était sa maison. On a bien discuté toute l'après*midi. Je suis content. En plus ça lui a fait plaisir que je m'intéresse à lui, ça se voyait. Je l'ai déposé à 17h30, il avait l'air vraiment ravi. La journée a encore été super. Un beau temps, plein de beaux paysages et de super rencontres. Ça fait plaisir.

Je viens de passer plus d'une heure à "discuter" avec ceux qui tiennent mon hôtel. Ils ont trois bus aussi. Ils m'ont dit que pour aller à Hoa Binh ou Son la, ça coûtait 1 million de dongs en taxi... (pour environ 100 km). Je n'en reviens toujours pas. C'est affreusement cher surtout quand on sait que le bus qui fait Hanoï - Son la coûte 220 000 dongs...

On a bu de l'alcool de riz et fumé le fameux "Tuoc lao". J'adore cette "pipe", ça calme bien. Ils ont la fâcheuse manie de tous vouloir trinquer avec les étrangers... je crois que je vais bien dormir.