le 26 septembre 2011 : Hanoï (vietnam)

Ce matin, je me suis levé tôt (6h30) pour profiter un maximum. Je suis allé récupérer mon billet de train pour Lao Cai à la gare Long Biên, rue tran quay. J'ai payé 420 000 dongs pour le train couchette SP3 qui part à 21h50. Mais le train part de la gare centrale. En me rendant dans le quartier de Badinh où se trouvent le mausolée et le musé d'hô chi minh, j'en ai profité pour me promener dans les ruelles de la capital. C'est fou, on trouve de tout, à n'import quel moment, à n'import quel endroit. Des vêtements, des fleurs, de la nourriture ou de la ferraille, etc. J'adore flâner dans ces petites ruelles.

Vers midi, je me suis arrêté dans une petite échoppe où tu manges sur le trottoir. Au menu, soupe de pâtes avec viande. Quand je me suis assis, les gens ont rigolé. Quand on m'a apporté mon assiette, et que j'ai pris mes baguettes, ceux qui se trouvaient à côté de moi, se sont arrêté de manger pour voir comment j'allais me débrouiller. :) Un gars qui s'est assis derrière moi, en se relevant, s'est pris le ventilateur. Tout le monde s'est marré, mais en voyant que le jeune homme s'était ouvert le crâne, la patronne à vite donné de l'argent à son fils pour qu'il le conduise jusqu'à un médecin. Où en tous cas, quelqu'un qui pourrait faire quelque chose.

C'est vraiment une ville à voir. Ce n'est pas une très belle ville, mais elle est extra-ordinaire à sa façon. C'est un mélange de tout : de ville nouvelle et de ville ancienne. Un mélange de vie citadine et campagnarde. Chaque nouvelle rue retient votre attention par quelque chose. C'est une nouvelle aventure à chaque intersection. On sent la pauvreté partout. Le salaire moyen est de 3 ou 4 millions de dongs (150 euro).

Ce soir, à 21h50, je quitte Hanoï pour Lao Cai. Encore un pas de plus dans l'inconnu.

Je m'apprete à quitter Hanoï. Une bonne journée, malgré la pluie qui a sévie une bonne partie de la journée. Des détours une bonne partie de l'après-midi. Je me suis fais réprimander par la police au mausolée d'hô chi minh, mais cela s'est bien passé.

Cette après-midi, je suis donc allé voir le mausolée et le musée de l'oncle Hô, l'ancien palais du gouverneur de l'indochine (reconverti en maison d'Hô chi minh) et la tour du drapeau. Je suis allé jusqu'au lac de l'ouest où j'ai visité le temple Quan thanh. J'ai ensuite continué jusqu'à la pagode Trâ'n Quô'c qui était en travaux.

Je suis allé manger dans une rue à côté de la gare où les gens étaient super sympa. L'un d'entre eux s'est assis avec moi, ils parlaient tous uniquement le vietnamien. Quand ils ont compris que je voulais pprendre quelques mots de leur langue, ils ont essayé de m'en apprendre plein. Mais c'est compliqué. :) Je garde vraiment une très bonne impression de cette ville. J'ai presque hâte de revenir. C'est vrai que régulièrement, on se fait accoster pour acheter ceci ou cela. Mais les gens n'insistent pas trop. Certains diront que beaucoup de rues sont imprégnées d'une odeur bizarre. C'est vrai que la ville est assez sâle ; mais, moi, en tous cas, je ne m'arrêt pas à cela. Bien que les gens soient pauvre et même très pauvre, Ils sont accueillant, gentil, généreux, chaleureux et plein de joie de vivre. Je crois que nous n'avons pas suffisament d'adjectif pour qualifier les gens et leur mentalité. J'ai rarement vu des gens aussi accueillants et interressés par les autres. Je ne connaît pas d'autres pays où des inconnuis vont passer du temps avec vous juste parce que vous représentez quelque chose qu'ils ne connaissent pas. C'est une ville étonnante, cette capital, les gens vivent comme si ils étaient à la campagne.

J'espère que le reste de mon périple sera aussi riche et que la vie que je vais trouver plus loin sera dans le même esprit. J'ai hâte de voir ça.

Ca y est, je suis dans le train. J'avais fait la connaissance de deux françaises (Ingrid et Céline), à la gare. Les pauvres ont loupé leur train suite à une erreur de compréhension. Elles pensaient prendre le même que moi mais le leur était à 21h10. Encore deux personnes très sympathique. On à discuté un bon moment, elles voyageaient un peu comme moi, j'aurais bien aimé continuer notre conversation en arrivant à Sapa. Tanpis. Je suis dans un compartiment de 4 couchettes, mais on est seulement trois. C 'est cool, il y a de la place. Il faut être vigilant, lorsque vous attendez le train car il n'y a pas d'indication.

Mes compagnons de cabine, tous deux vietnamiens, sont vraiment très gentil. Il est déjà minuit, ca fait 2h qu'on parle. L'un d'eux m'a fait cadeau de son stylo, voyant mon pauvre crayon de papier. Il m'a même donné 1000 dongs. C'est le comble!! Ca m'a géné. Mais quand j'ai voulu lui rendre, il s'est senti vexé. Je leur est demandé si ils étaient heureux au vietnam, leur réponse pourrait en faire sourire certains, mais cela reflète bien la mentalité vietnamienne. Il m'ont répondu : "il n'y a pas de guerre au vietnam, on vit en paix"